AMPLIFICATEUR NUMERIQUE
Amplificateur monophonique M1
Fiche Technique
Manuel US
Manuel d’encastrement
LE M1 est un amplificateur monoaural délivrant 1000 Watts sous 8 Ohms et 2000 Watts sous 4 Ohms ou moins, tout en conservant un taux de distorsion sous les 0,1% entre 20 Hz et 20kHz. Conçu à notre centre de recherche d’Ottawa au Canada, il est ensuite fabriqué à notre usine de Toronto. Le cahier des charges du M1 répond à des critères essentiels :
- Résolution totale de toutes les subtilités et complexités du signal d’entrée - Reproduction de l’ensemble de l’étendue dynamique du signal - L’étage de sortie ne doit jamais saturer - La compression ne doit pas augmenter avec la puissance de sortie - Une réponse ne fréquence plate quelque soit la charge pour éviter tout traitement numérique ou égalisation - Un niveau de bruit très bas - Une efficacité maximale sans chauffe excessive - Un amplificateur silencieux - Une multiplication facile des unités entre elles sans surchauffe
Puissance 2400W sous 3 Ohms 2000W sous 4 Ohms 1000W sous 8 Ohms
De 20Hz à 20kHz, une distorsion harmonique totale inférieure à 0,1% Une amplification en classe AB issue de la recherche Anthem. De conception propriétaire, elle réunit tous les avantages de la classe D (sortie maximale, grande efficacité, compacité) sans en présenter les désavantages (limitation à driver les enceintes à faible impédance, retour sur la ligne d’alimentation, …) Le M1 n’est pas un amplificateur numérique pour autant, Il n’y a aucune conversion analogique vers numérique ou le contraire sur le trajet du signal. Comme sur un système en classe D, l’amplification Anthem contrôle la largeur de train d’ondes en fonction du signal d’entrée. Le système de refroidissement du M1 évacue la chaleur à l’aide des radiateurs à dissipation thermiques extérieurs. Des petits tubes en cuivre scellés remplis d’un fluide calo-dissipateur aident à une évacuation plus efficace. Lorsque la température à une extrémité du tube monte, le fluide passe à l’état de vapeur et évacue la chaleur par transmission au cuivre. Le fluide se condense alors sur la face interne du dissipateur thermique puis revient à son état liquide. Ce système élimine le besoin de ventilateurs, facilite l’utilisation de plusieurs unités en pile et enfin opère dans le silence le plus total.
Le M1 possède un système de monitoring de charge très sophistiqué. Deux senseurs de 100A surveillent le courant de sortie. Un DSP installé en dehors du trajet du signal et utilisé pour séquencer la demande en puissance et observer divers mécanismes d’amplification, d’alimentation en incluant la rampe d’alimentation, le courant de sortie, les défauts de masse, la température et le courant continu à la sortie. A ce sujet, l’étage de sortie n’interagit pas avec la charge. Un contrôleur PID d’hystérésis (proportionnel, intégral et dérivé) à fonction prédictive gère la charge indépendamment en tenant compte de son historique. La correction du facteur de puissance maximise la puissance disponible et réduit à la fois le niveau de bruit injecté sur la ligne d’alimentation. Sans le PFC, le courant à l’entrée charge les capacités seulement pendant un court instant, lorsqu’il atteint un pic positif ou négatif. Avec cette technique, la charge apparait uniquement comme résistive du point de vue de la source alternative.
A gauche, l’alimentation sans PFC. Le courant s’écoule en flux tendu et saccadé, il dépasse le niveau qu’il a besoin d’atteindre. Il limite la puissance disponible et augment le niveau de chance de casse. A droite, l’alimentation avec PFC. La forme des ondulations en voltage et en courant sont sinusoïdales et en phase. Une alimentation à découpage sophistiquée A la place d’une ligne de transformateur grosse et lourde sans régulation, le M1 utilise une alimentation à découpage compacte avec un niveau d’efficacité élevé. Après que le PFC ait pompé le courant sous forme d’une sinusoïde continue tout en régulant un bus de 400V, l’alimentation gère deux bus isolés à +/- 85V sous forme de deux étages en cascade. La réserve de puissance est donc très important et toujours disponible. Utilisation en mode bridgé du M1 Des transistors MOSFET à bas voltage peuvent être utilisés en offrant une plus basse résistance et une plus grande vitesse. La charge étant symétrique, le courant de sortie passe d’un rail à l’autre sans déranger la couche de masse. L’utilisation de l’alimentation est également rationalisée, les rails de voltage stables face aux basses fréquences et à grande puissance, contrairement à un montage en classe D. Les condensateurs d’alimentation sont plus efficaces, car le bridging double la fréquence des ondulations parasites alors que l’impédance est réduite de moitié. Le voltage de sortie peut atteindre 90Vrm, mais limité à 45Vrms pour rester dans des fourchettes acceptables par le chassis. Conception manuelle Le PCB est réalisé à la main en 4 couches d’époxy de grade FR4, les chemins sont quant à eux réalisés en cuivre pur de 2 onces pour une meilleure conductivité. Les couches conductrices et de masse sont bien séparées pour éviter les bruits de bas niveau et limité l’inductance. 8 transistors MOSFET de 65A peuvent supporter des charges instantanées jusqu’à 260A. Ils ont un temps de charge très court pour une meilleure réponse et une résistance basse pour une meilleure efficacité et basse distorsion. Aucun relai n’est utilisé sur le trajet du signal pour limiter toute interaction non souhaitée.
01 47 88 47 02
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